De Brest à Schiltigheim, de Lille à Marseille, en passant par Paris, le 30 octobre, la CGT et ses comités de travailleurs privés d’emploi et précaires étaient mobilisés dans plus de 35 villes.
Alors que les fermetures d’entreprises et la suppression d’emplois se multiplient dans tous les secteurs, à l’occasion des négociations de la nouvelle convention Assurance chômage et sur l’emploi des seniors, le patronat et le gouvernement veulent nous imposer de nouvelles attaques !
Pour ce faire, tous les prétextes sont bons : dette, « coût » du travail, etc.
Mais nous ne sommes pas dupes de leurs mensonges !
Ils organisent sciemment le chômage et la précarité dans le seul but d’exploiter davantage les travailleurs et augmenter encore leurs profits !
Que des millions de travailleurs s’épuisent au travail, que des milliers d’autres ne puissent pas vivre dignement faute de trouver des emplois leur importe peu.
Ce n’est pas notre cas et nous ne les laisseront pas faire !
Avec nos camarades en lutte pour la sauvegarde de leurs emplois, comme à Pont-de-Claix, jusqu’au bout, nous nous battrons pour exiger :
à la mise en place d’un véritable plan de lutte contre la pauvreté, via la mise en place d’une Assurance chômage véritablement protectrice, avec une allocation minimale pour tous les travailleurs privés d’emploi !
à la création d’emplois de qualité et pérennes dans l’industrie et les services publics pour répondre aux besoins sociaux !
Mettons les négociations Assurance chômage sous pression !
Le 14 novembre, la lutte continue ! Tous ensemble à l’Unedic !