Jeux Olympiques Paris 2024 : la soupe pour le patronat, la diète pour les chômeurs !

Pour le gouvernement et le patronat, l’organisation des Jeux Olympiques est le moyen de dynamiser l’économie, de faire briller la France à l’internationale et surtout… d’attaquer les travailleurs privés d’emploi et précaires !

Pour les chômeurs, les chômeuses et leur familles, les JO, en plus d’être un prétexte pour chasser les pauvres des banlieues proches de Paris, sont une véritable attaque contre nos droits !

Droit à la fomation : Pôle-Emploi refuse nos demandes de formation pourtant validées par notre conseiller dans le cadre de notre Projet Professionel d’Accès à l’Emploi (PPAE) pour nous contraindre à accepter les formations financées par les régions nécessaires à l’organisation des JO.

Droit à l’accompagnement : Pôle-Emploi convoque sous peine de radiation les travailleurs privés d’emploi, notamment les ouvrier.ère.s et employé.e.s, à des sessions de recrutement pour des emplois précaires, sous payés, éloignés de nos lieux de vie mais nécessaires à l’organisation des JO.

Droit au travail : Pôle-Emploi et le gouvernement font la promotion du travail gratuit : « sois bénévole et tu pourras rencontrer Teddy Riner »… en gros, le retour de l’esclavage sans gîte ni couvert ! Tout travail, y compris pour l’organisation des JO, nécessite salaire et remboursements des frais de transports et de nourriture.

En Île de France comme dans le reste du pays, les travailleurs et en particulier la jeunesse, n’ont rien à attendre d’autre de ces JO que des emplois précaires ou des services civiques qui n’offrent aucun futur et nous plongent dans la galère à devoir survivre quotidiennement avec 500€ par mois !

L’avenir des jeunes, des privé.e.s d’emploi et précaires passera :

  • Par la reconquête de notre industrie et de nos services publics avec le développement d’emplois stables, utiles, correctement rémunérés
  • Par la reconquête d’une assurance-chômage qui nous indemnise toutes et tous à hauteur du SMIC, y compris les jeunes primo-demandeurs, et ce jusqu’au retour à l’emploi.