La France du Travail sans droit est en marche !

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron comme ministre de l’économie en Août 2014, le nombre de chômeur.euse.s inscrit.e.s à Pôle-Emploi n’est jamais redescendu en-dessous de la barre des 6 millions.

Pourtant, tous les jours, le gouvernement se vante de sa politique basée sur la casse de nos droits sociaux – Assurance-Chômage, Retraite – et nous promet le plein-emploi  !

Le plein-emploi des invisibles : explosion des radiations à Pôle-Emploi, allocataires du RSA ou de l’AAH non-inscrits à Pôle-Emploi recherchant pourtant un emploi adapté, non-comptabilisation de l’écrasante majorité des jeunes chômeurs de moins de 25 ans… En réalité, plus de 25% des travailleur.euse.s sont privé.e.s d’emploi et précaires !

Le plein-emploi des précaires : CDD, vacations, intérim… En 20 ans, la précarité a plus que doublé ! Particulièrement chez les jeunes du fait du nombre sans précédent d’apprentis.

Le plein-emploi du travail gratuit : contrats de professionnalisation ou d’insertion (IAE, CUI-CIE) et services civiques sont en hausse constante depuis 2020 !

Avec son projet France-Travail, Macron veut aller encore plus loin

 en conditionnant le RSA à 20h d’activité par semaine qui entrainera donc un contrôle renforcé et l’imposition de stages ou de missions de bénévolat !

en s’attaquant au service public de l’emploi et de notre droit à décider de notre projet professionnel pour nous forcer à accepter les emplois sous-payés, précaires et dégradés du patronat !

En accroissant la concurrence entre les travailleurs et imposer l’idée qu’il ne peut y avoir de lutte contre le chômage sans la casse méthodique des statuts, garanties collectives ou droits sociaux. Bref, d’une main d’œuvre gratuite pour satisfaire la soif de profit du patronat !

A l’opposé de leur vision réactionnaire, la CGT rappelle que les richesses ne sont produites que par le travail : elles doivent donc revenir aux travailleur.euse.s sous forme de salaire, traitement, pension et allocation !

 En pleine bataille des retraites, nous revendiquons :

  • La réduction hebdomadaire à 32h du temps de travail et son partage intergénérationnel par l’avancement de l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans !

  • L’annulation des décrets assassins de l’Assurance-Chômage et l’ouverture de négociation d’une nouvelle convention ayant pour objectif l’indemnisation de 100% des privé.e.s d’emploi et précaires !

Le CNTPEP CGT appelle, suite à cette formidable mobilisation du 1er Mai, une nouvelle journée d’action le 10 Mai – journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage ! Disons le haut et fort : « les chômeurs de longue durée ne sont pas les esclaves du 21ème siècle ! »