Les 28 et 29 Novembre, notre organisation a tenu un Conseil National élargi et avons largement débattu sur l’actualité internationale et la montée des tensions inter-iméprialistes dont le peuple ukrainien est la principale victime. Vous trouverez ci-dessous noter déclaration :
Yémen, Centre-Afrique, Arménie, Azerbaïdjan… notre planète est le théâtre de plus de 40 conflits. Loin de se limiter à des conflits locaux, opposant deux belligérants, ils mettent en lumière une lutte acharnée entre les différents détenteurs de capitaux pour l’accès aux marchés mondiaux.
Dans son sommet de Juin 2022, les dirigeants de l’OTAN, qui regroupe les pays du bloc capitaliste euro-atlantique, ont acté un plan stratégique visant à contrôler l’Eurasie, contre leurs nouveaux concurrents à l’échelle mondiale. Nous dénonçons fermement cette organisation criminelle responsable du déclenchement de nombreuses guerres, de la Yougoslavie à la Lybie en passant par l’Afghanistan et l’Irak, et qui n’est rien d’autre que le bras armé de l’impérialisme occidental dans le reste du monde.
C’est bien dans ce contexte de redéfinition de l’équilibre des forces économiques que s’inscrit la guerre en Ukraine. Elle n’oppose pas seulement la Russie et l’Ukraine mais bien l’OTAN et les nouveaux pays capitalistes industrialisés. Ce conflit est donc bien un conflit inter-impérialistes entre le bloc euro-atlantique et son projet de contrôle total de l’économie mondiale et le projet des Nouvelles routes de la soie initié par la Chine et qui concerne de nombreux pays, comme la Russie, le Kazakhstan ou encore l’Afghanistan. Les récentes manœuvres militaires états-uniennes en mer de Chine et dans le détroit de Taïwan sont à cet égard préoccupantes.
Ces guerres font peser sur les peuples du monde le risque d’un embrasement général, avec l’usage d’armes de destruction massives dont la bombe atomique. Elles ont d’ores-et-déjà des conséquences dramatiques sur la vie des travailleurs du monde qui en payent toujours le prix le plus élevé par la mort de millions de victimes, des mouvements de population massifs, la militarisation des économies au détriment du développement des services publics, etc. Par ailleurs, les sanctions économiques prises contre la Russe autorise le capital financier à spéculer massivement sur les prix, entraînant une crise énergétique (et alimentaire) mondiale qui servira de prétexte au patronat pour poursuivre son entreprise de destruction massive d’emplois.
N’ayant pas confiance dans un gouvernement français, dont le bellicisme foncier et le caractère impérialiste ne fait aucun doute, dont les troupes sont stationnées en Afrique depuis des décennies et qui augmente actuellement massivement son budget militaire, nous appelons tous les Comités locaux des travailleurs privés d’emploi et précaires à participer à toutes les actions contre la guerre , et à s’inscrire dans un vaste mouvement populaire pour la paix et la solidarité entre les travailleurs du monde entier.
Plus que jamais, notre organisation est fidèle à l’histoire internationaliste de la CGT et à son engagement aux côtés des peuples du Rif, de l’Algérie, du Vietnam, de l’Afrique du Sud, de Cuba…
Les 14 et 15 décembre soyons nombreux aux rassemblements initiées par le Mouvement de la Paix et à faire du « 24 février 2023, une grande journée mondiale de mobilisation contre toutes les guerres, pour la résolution politique des conflits, en particulier pour l’arrêt de la guerre en Ukraine et pour une issue politique et diplomatique négociée à cette guerre. » (Communiqué Mouvement de la Paix).
Rejoignons massivement la Marche des Solidarités du 18 décembre pour soutenir les travailleurs Sans-Papiers qui sont les premières victimes de ces guerres impérialistes, illégales au regard du droit international !
« La paix et le pain, le renversement de la bourgeoisie, les moyens révolutionnaires pour guérir les plaies causées par la guerre, la victoire totale du socialisme, tels sont les objectifs de la lutte » ( Vladimir Illitch Oulianov)