Le projet assassin d’Attal est jeté à la poubelle, le progrès social doit être à l’ordre du jour !

Le 1er octobre, alors que 170 000 travailleurs défilaient dans la rue, le premier ministre Michel Barnier confirmait l’abandon définitif de la réforme de l’Assurance chômage projetée par Gabriel Attal.

Le gouvernement redonne donc la main aux organisations syndicales et patronales pour négocier une nouvelle convention Assurance chômage à partir de sa lettre de cadrage. Ce geste doit être sincère et ne comporter aucune injonction à faire des économies qui supposerait de nouvelles baisses de droits pour les travailleurs privés d’emploi et précaires

Décaler de deux ans ou supprimer la possibilité pour les travailleurs de plus de 53 ans d’être indemnisés plus longtemps impacterait entre 15 000 et 70 000 allocataires par mois. Pour la CGT et son comité national de travailleurs privés d’emploi et précaires, c’est hors de question !

Nous exigeons, à l’inverse, de mettre à l’ordre du jour des négociations la lutte contre la grande pauvreté :

  • La mise en place d’une véritable allocation minimale, aujourd’hui de 31,59 euros/jour. Cette mesure permettrait d’augmenter les revenus d’un million d’allocataires et représenterait une dépense de 3,6Mds d’euros par an.
  • La revalorisation de toutes les allocations de 10 euros par jour et par chômeur. Cette mesure, qui seule permettra de sortir des millions de personnes de la grande pauvreté, représente 9,4Mds d’euros de dépenses supplémentaires par an.

Des solutions de financement existent :

  • La réduction hebdomadaire du temps de travail à 32h engendrerait 16Mds d’économies pour l’Unedic et un gain de 22Mds de cotisations supplémentaires pour financer l’ensemble de notre système de protection sociale.
  • L’égalité homme-femme représenterait 5Mds de cotisations supplémentaires pour l’Assurance-Chômage.
  • La suppression des dispositifs d’exonération et d’exemption des cotisations sociales générerait 5Mds de recette supplémentaire par an pour l’Assurance Chômage.

Pour commencer, l’Etat doit rendre 12Mds qu’il a détourné des caisses de l’Unedic pour financer France Compétence et France Travail.

C’est pour imposer ces mesures d’urgence sociale que le CNTPEP appelle l’ensemble des travailleurs, avec ou privé d’emploi, à se mobiliser le 30 octobre partout en France