Stop à la répression syndicale Solidarité avec les précaires de l’éducation nationale

Le 3 Mars 2022, après plus d’un an de lutte et de journées de grève rassemblant des centaines de vie scolaire dans l’action : les Assistant.e.s d’Education (AED) ont obtenu une première avancée contre la précarité dans l’éducation nationale. En effet, dans le cadre de la Loi contre le harcèlement scolaire, il est désormais possible pour les AED de signer un CDI.

 

Le Comité National CGT des travailleurs Privés d’Emploi et Précaires salue la lutte des AED pour la reconnaissance de leur travail qui passera nécessairement par la mise en place d’un statut de personnel de la vie scolaire comme le revendique la CGT Educ’action !

 

Nous condamnons la situation de pourrissement organisée par le ministère de l’éducation national qui n’a qu’un seul objectif : étouffer la lutte ! En retardant la publication du décret , Blanquer a cherché à affaiblir les collectifs militants qui se sont constitués dans les collèges et les lycées ! Cette situation fragilise les Aed ayant 6 ans d’ancienneté et qui restent dans l’incertitude de la rentrée.

 

Dans un même temps, la précarité du statut d’AEd en CDD les confronte à l’arbitraire de la reconduction de leur contrat. Au Lycée Victor Hugo à Marseille, 1/4  des personnels de la vie scolaire sont menacés de non-reconduction pour avoir été l’étincelle de cette formidable lutte, mais aussi parce qu’ils tentent, au travers de leur métier, de construire une autre pratique éducative reposant sur un autre rapport aux élèves ne se limitant pas à une tâche de surveillance et de contrôle.

 

Soutenu.es par leur syndicat, la CGT Educ’action 13, et leur Union Départementale CGT des Bouches-du-Rhône, ils et elles ont appellé à un rassemblement devant leur lycée le 28 Juin prochain à 10h. Plus de 100 personnes étaient au rendez-vous pour défendre la reconduction des AEd menacé.es.

La précarité est une arme pour décourager toute tentative de construire une autre vision de l’Ecole et de la société mais nous ne nous résignons pas.

 

Non à la répression syndicale des personnels précaires !

La précarité est leur arme, la solidarité est notre force !