Face au Revenu Universel d’Activité, imposons la Sécurité Sociale Intégrale !

11 MILLIONS DE TRAVAILLEURS CONDAMNES A LA MISÉRÈ A PERPÉTUITÉ


Malgré les manœuvres gouvernementales présentant la réforme comme celle de la « justice sociale » face aux « privilégiés » des régimes spéciaux. Ce sont en fait tous les travailleurs qui seront impactés !
L’objectif de cette réforme est bien d’en finir avec notre régime de retraites solidaires par répartition et de le remplacer par un régime de retraites individualisées par points. Nos retraites seront déterminées en fonction de la valeur du point. Plus le point sera cher, plus les pensions seront faibles.
Les travailleurs privés d’emploi et précaires premières victimes !
En effet, les retraites ne seront plus calculées sur les 25 meilleures années, mais sur l’ensemble de la carrière. Les périodes de chômage impacteront donc plus les retraites que dans le régime actuel. Pour compenser les périodes de chômage, le gouvernement prévoit un mécanisme de « solidarité » qu’il fixera unilatéralement.
Le montant des pensions de retraite des travailleurs précaires deviendra une simple variable d’ajustement budgétaire !
Pour nous vendre son projet, le gouvernement annonce une retraite plancher de 85% de SMIC (environ 1000 €). Or, pour l’obtenir, il faudra avoir travaillé au minimum 43 années. Tous ceux n’ayant pas assez travaillé aurons donc une retraite bien inférieure à ce minimum.
Alors que 50% des travailleurs de plus de 55 ans ne peuvent plus travailler, soit parce qu’ils sont privés d’emploi, soit parce qu’ils sont malades ; alors que 87% des embauches sont des contrats courts de moins de trois mois, ce sont donc des millions de travailleurs que la réforme des retraites de Macron enfonce dans la misère !

TRAVAILLEUR PRÉCAIRE = RETRAITE DANS LA MISÈRE ! NON A LA DOUBLE PEINE !

 

LE REVENU UNIVERSEL D’ACTIVITÉ vs LA SÉCURITÉ SOCIALE INTÉGRALE


Au lieu de répondre à l’urgence sociale, le projet de Macron est d’exclure encore plus de travailleurs privés d’emploi et précaires de la protection sociale. Avec les réformes assurance chômage et assurance retraite ce sont 5.5 millions de travailleurs qui plongeront immédiatement dans la misère du minimum social unique : le Revenu Universel d’Activité (fusion des APL / RSA / AAH / minimum vieillesse). Avec le RUA, Macron veut imposer une « assurance sociale socle » d’État financée par nos impôts et privatiser notre sécurité sociale financée par nos cotisations. Un braquage en bande organisée de 417 milliards d’euros pour les capitalistes financiers !
à la CGT, nous disons que l’existence même des minimas sociaux est une attaque contre la sécurité sociale, parce qu’ils ne permettent pas aux travailleurs de vivre dignement. Nous souhaitons reconquérir la sécurité sociale que nous avons arrachée au patronat en 1945 suite à la Résistance ouvrière. Son objectif est de répondre aux besoins sociaux des travailleurs lorsqu’ils ne sont pas au travail – soit parce qu’ils sont malades, soit parce qu’ils sont trop vieux, soit parce qu’ils sont privés d’emploi – par le maintient du salaire. Non, les cotisations ne sont pas des « charges », elles sont les leviers qui ferment les portes à la misère !

« Nous, combattants de l’ombre, exigeons un plan complet de sécurité sociale visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence dans tous les cas où ils seraient incapables de se les procurer par le travail »

Ambroise CROIZAT, militant CGT et ministre communiste du travail et de la Sécurité Sociale en 1945

 

LA SÉCURITÉ SOCIALE INTÉGRALE, C’EST :

  • 100% des travailleurs privés d’emploi indemnisés !
  • 100% des risques couverts ! (chômage, maladie, retraite)
  • 100% de l’ancien salaire maintenu !

NOS REVENDICATIONS :

  • Une sécurité sociale 100% financée par les cotisations et gérée par les travailleurs !
  • La fin des exonérations et cadeaux fiscaux aux employeurs alors qu’ils détruisent des emplois !
  • La fin des assureurs privés qui volent nos cotisations et qui font de nos vies un business !
  • Pour le droit au travail : 11 millions d’emplois créés c’est 220 milliards d’euros de cotisations sociales !

 

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