Depuis plus de 6 mois des ex-salariés de British Airways et d’United Airlines, basés respectivement à Londres et Francfort, ont été licenciés de manière brutale, sans préavis, et se retrouvent privés d’emploi et d’indemnisation chômage !
Les raisons invoquées par Pôle-Emploi : non reconnaissance du statut de travailleur transfrontalier ou absence de formulaire U1, précieux graal qui permet la transférabilité des droits sociaux.
Suite à nos multiples interpellations, la Direction Générale de Pôle-Emploi – et en particulier Monsieur Jean Bassères – a bien reconnu que ces situations de blocage étaient illégales puisque les salariés concernés bénéficiaient bien du statut de travailleur transfrontalier et qu’une circulaire interne permettait aux directeurs d’agence de passer outre le formulaire U1.
Afin de dépasser ces freins à l’ouverture des droits et aux multiples erreurs liées à des formulaires U1 erronés, la Direction Générale de Pôle-Emploi nous avait promis, en Décembre, de centraliser et d’harmoniser le traitement des dossiers.
Si nous avons pu obtenir quelques ouvertures de droit pour des anciens navigants de British Airways et United Airlines, le plus grand nombre se heurtait toujours à de nombreuses difficultés. C’est pourquoi une réunion a eu lieu le 7 janvier avec Madame Elisabeth Gueguen, Directrice réglementaire et indemnisation de pôle-Emploi, qui nous a promis de mettre en place une équipe dédiée au traitement des situations individuelles.
Nous ne pouvons que constater l’absence de motivation sérieuse et répétée des services de Pôle-Emploi pour permettre à des salariés privés d’emploi d’accéder à leur revenu de remplacement pour lequel ils ont cotisé pendant des décennies. A ce jour, nous n’avons eu aucun retour de l’équipe soi-disant détachée de la Direction Générale…
Pire : les rares salariés pour lesquels nous avons obtenu une indemnisation se font racketter par Pôle-Emploi en notifiant des trop-perçus pour lesquels il est le seul responsable !
Pourtant, derrière les numéros d’identifiant : ce sont des hommes et des femmes ainsi que leur famille qui s’enfoncent toujours un peu plus dans la misère.
Monsieur castex : il faut sortir les ex-salariés de British Airways et United Airlines de leur « incertitude économique »
Monsieur Bassères, ouvrez les droits aux ex de British Airways et d’United Airlines : on ne mange pas avec des belles promesses !