Le gouvernement annonce qu’il va prendre un décret promulguant une quatrième réforme de l’Assurance chômage en 5 ans dès le 1er juillet 2024. Au menu : de nouvelles baisses de droit et un nouveau durcissement des conditions d’indemnisation.
Pour justifier ces nouvelles attaques, il ose ressortir les vieilles recettes : la réduction du déficit public et les mythes du chômeur feignant, du précaire choisissant la précarité et de la difficulté de recruter du patronat.
Alors que le coût de la vie augmente, que de plus en plus de travailleurs privés d’emploi et précaire sombrent dans la misère et qu’aucun bilan des précédentes réformes n’indiquent qu’elles aient un quelconque effet positif sur l’emploi, nous refusons d’être, encore une fois, désignés comme les responsables du chômage. Chômage qui, rappelons-le, tue chaque année des milliers de travailleurs privés d’emploi.
Le gouvernement ferait mieux d’aller prendre dans les poches des actionnaires, qu’il a largement remplies d’aides massives et sans contreparties. Ce sont eux les véritables assistés et les seuls responsables du chômage comme de la précarité.
Les 29 et 30 avril, nous montrerons partout en France notre détermination à faire reculer le gouvernement et à imposer la création d’emplois stables pour toutes et tous, par la réduction du temps de travail.
Le 1er mai, aux côtés de tous les autres travailleurs en lutte, nous partirons à la reconquête de notre modèle de protection sociale, de nos services publics et de nos industries afin d’assurer à toutes et tous une vie digne, libérée de la misère et de l’exploitation !