Culpabiliser pour mieux régner
L’assurance chômage, créée par des travailleurs pour des travailleurs, est un droit à une protection contre la privation d’emploi et la précarité. Depuis cinquante ans, le patronat et les gouvernements s’échinent à la réduire à une dépense que les chômeurs devraient rembourser.
Les contrats d’insertion (contrat engagement jeune, RSA, préparation opérationnelle à l’emploi individuelle, service civique…) justifient ainsi le contrôle permanent des chômeurs, en les immobilisant et en les rendant coupables de ne pas être insérés dans les entreprises. Comme s’ils ne prétendaient pas à un emploi pérenne avec des droits et à une véritable protection d’assurance chômage.
Le bénéfice pour le patronat, c’est de pouvoir employer dans de mauvaises conditions de travail, à des salaires en dessous du SMIC, à temps partiel, des travailleurs qualifiés, formés et expérimentés. N’oublions pas que ce sont nos impôts (TVA, taxes foncières…) qui financent ces contrats précaires et que ce sont les patrons qui en tirent profit. Que bien souvent ces emplois entrent en concurrence avec ceux de la fonction publique qui est la seule garantie pour un bon fonctionnement des services publics.
Quels sont les situations des travailleurs après un dispositif d’insertion par l’activité économique ?
Contre la destruction masquée et méthodique de notre assurance chômage, nous sommes tous concernés : MOBILISONS NOUS !