Aide aux travailleurs précaires : Nous ne quémandons pas la charité, Nous exigeons des droits !

En prolongeant l’aide dite « exceptionnelle » de 900€ par mois jusqu’à Juin aux travailleurs précaires ayant travaillé au moins 138 jours en 2019 (plus de sept mois), le gouvernement tente de faire croire qu’il  apporte une réponse à l’urgence sociale alors que :

  • L’aide est déduite des revenus et peut atteindre un montant dérisoire (moins de 15€) pour certains travailleurs privés d’emploi et précaires
  • Aucune conversion du nombres d’heures travaillées en jours n’est fait ce qui exclut des dizaines de milliers de travailleurs précaires. Ce serait pourtant possible puisque Pôle-Emploi le fait déjà pour les ouvertures de droits (ARE) : 4 mois ou 610h !

Cette aide n’est pas une solution à la hauteur de l’urgence sociale :

  • Alors que plus d’1 million de travailleurs privés d’emploi sont arrivés en fin de droits en 2020, Pôle-Emploi a enregistré une baisse de 91% des rechargements suite au passage à 6 puis 4 mois de temps de travail nécessaire pour recharger ses droits (au lieu d’un mois ou 150h).

En revanche, l’aide permet de masquer les mauvais coups que prépare le gouvernement dont le retour de la baisse massive des allocations chômages pour cet été et la mise en place progressive du Revenu Universel d’Activité !

Dans l’immédiat, nous exigeons la prolongation de l’indemnisation des privés d’emploi en fin de droit et la revalorisation des allocations chômage de 10€ par jour.

Après les  mobilisations des 5 Décembre et 4 Février, nous appelons à poursuivre la mobilisation aux côtés des intermittents du spectacle  :  

Pour l’annulation de la réforme Assurance-Chômage

Pour l’indemnisation de 100% des privés d’emploi au titre de l’ARE

Le CNTPEP appelle à rejoindre la journée d’action nationale du 4 Mars à l’appel de la CGT Spectacle

Rapprochez vous des Union Départementales pour connaître le détail des initiatives !