Si le gouvernement a allongé la durée d’indemnisation pour les privés d’emploi dont les droits arrivaient à échéance à compté du 12 Mars ; il n’a pas réglé la situation dramatique des 410 000 travailleurs précaires qui n’ont pas pu ouvrir ou recharger leur droit avant le 1er Mars suite au changement des règles de l’Assurance-Chômage survenu le 1er Novembre. Nous réitérons la nécessitée d’abroger le décret du 26 juillet 2019.
Des mesures insuffisantes au service du mépris et de la réaction
Certains organes de presse se font l’écho des mesures gouvernementales et dressent un constat faussé de la situation des travailleurs privés d’emploi et précaires.
Des centaines de milliers de travailleurs, de toutes branches économiques, du public comme du privé, auraient du voir leur contrat renouvelé ou tout simplement débuté en l’absence du coronavirus. Parmi ces travailleurs, un grand nombre n’a pas assez cotisé pour être indemnisé. Ils font pourtant parti des victimes des impacts économiques du Covid 19 et nous demandons qu’ils aient accès à l’indemnisation chômage. C’est le rôle de notre protection sociale !
Des dizaines de milliers de demandes d’ouverture de droit sont en attente de traitement par les Instances Paritaires Territoriales : c’est dès demain qu’il faudra leur apporter une réponse positive !
Au lieu de prêter attention à cette urgence sociale, le gouvernement ne nous adresse que du mépris. La récente déclaration du Ministre de l’agriculture est scandaleuse et digne des anciens prévôts du STO.
Nous exigeons de sa part des excuses non seulement aux privés d’emploi et précaires mais également à l’ensemble des travailleurs du pays tant ses propos nous rappel les heures les plus sombres de notre histoire.