Jeudi 3 avril, les comités locaux des travailleuses et travailleurs privé·es d’emploi et précaires se sont mobilisés contre la loi Plein emploi. Cette loi conditionne le RSA et l’ARE (allocation de retour à l’emploi) à un minimum de 15 heures d’activités non rémunérées sous peine de radiation.
Cette journée a donné lieu à des rassemblements et à des diffusions de masse devant des agences France Travail.
Cette journée nationale de mobilisation prouve, une fois encore, la détermination des travailleuses et des travailleurs à combattre cette loi.
Nous ne baisserons jamais le poing face à un capital toujours plus vorace qui mène à la misère des milliers de travailleurs et de travailleuses.
Que cette loi soit en vigueur ou pas, nous la combattrons jusqu’au retrait, et nous n’hésiterons pas à élever le rapport de force et amplifier la puissance de nos actions. Nous nous battrons jusqu’à la victoire !
Guerre au chômage, pas aux chômeurs !
CE 3 AVRIL NOUS A MONTRÉ QUE LA VICTOIRE EST POSSIBLE ET ELLE APPARTIENT A CEUX QUI LUTTENT !
Grâce à leur détermination à se battre, à leur refus inébranlable d’accepter cette situation et à la force de ces 23 travailleuses privé.e.s d’emploi et avec l’aide du CTPEP CGT IDF, de la CGT France Travail, de l’UD CGT 93 et de l’UL CGT de Noisy-le-Sec, nous avons pu faire plier la direction régionale de France Travail, qui leur a accordé :
– Le paiement rétroactif de l’ensemble des indemnités dues pour toute la période de la formation.
– le paiement rétroactif des aides à la mobilité (transport et repas) et des aides à la garde d’enfants, y compris pour celles qui n’entraient pas dans les critères d’attribution (vivre à plus de 30 km du centre de formation).
– L’engagement de leur faire passer leur titre professionnel par l’AFPA au plus vite pour celles qui se sentent prêtes et de prendre à leur charge un complément de préparation pour toutes les autres jusqu’à ce qu’elles obtiennent toutes le diplôme pour lequel elles ont tant sacrifié !
En cette période où les chômeurs sont toujours davantage rendus seuls responsables de leur situation, où Pôle emploi – devenu France Travail – a totalement terminé sa mutation vers le tout répressif, cette victoire n’est pas seulement financière, mais aussi symbolique.
Cette victoire n’est pas seulement pour les stagiaires, mais pour l’ensemble des privés d’emploi !
